Écrire un livre professionnel : comment lutter contre le perfectionnisme excessif
Êtes-vous atteint de perfectionnisme aigu ?
Si c’est le cas, bienvenue au club parce que je suis atteinte du même syndrome… mais je me soigne ! 😄
Dans cette vidéo je vais vous donner des conseils et des astuces pour vous défaire de ce travers, qui peut même devenir un frein très sérieux à votre projet d’écriture.
Bonjour je suis Annick Dourthous, fondatrice d’Idéamots. J’accompagne les entrepreneures, futures autrices de leur livre d’experte, à écrire leur livre mais aussi à déployer une parole authentique et inspirante, de façon à développer leur visibilité.
Si vous préférez la version texte
Dans cette vidéo on va explorer cette notion de perfectionnisme, qui, au niveau de l’écriture d’un livre, consiste à vouloir sans cesse réécrire son contenu parce qu’on n’est jamais satisfait de sa prose. 😉
On cherche à l’infini le mot le plus juste possible, la tournure la plus aboutie, on refait le plan 2 ou 3 fois parce qu’on réalise qu’on aurait pu faire d’une autre façon et que ce serait peut-être mieux finalement…
Bref, en réalité que fait-on ?
On n’avance pas.
Il y a même deux écueils à ce type de comportement, qui peuvent sérieusement entraver la bonne marche et la réussite de votre projet :
1er ÉCUEIL : PERTE DE TEMPS
C’est le 1er risque et pas des moindres. Si vous passez votre temps à tout reprendre à chaque fois, vous risquez de vous décourager et finalement de tout laisser tomber parce que vous aurez l’impression de ne jamais voir le bout de votre projet.
Le perfectionnisme excessif vous « bouffe »du temps, mais aussi de l’énergie et un sentiment perpétuel de stress et d’anxiété parce que vous n’êtes jamais satisfait.e de ce que vous faites. C’est un sentiment très frustrant qui va vous accompagner tout au long de l’écriture de votre livre et ce n’est pas très confortable, croyez-moi. 😉
Cet état d’esprit risque d’engendrer un sentiment de découragement, voire de blocage au niveau créatif.
2ème ÉCUEIL : PERTE DE CONNEXION
À force de vouloir tout reprendre, pour atteindre une perfection illusoire, on prend le risque de trop « lisser » son contenu et de perdre la connexion avec son lecteur.
En effet, que cherche ce dernier ?
Il cherche de l’émotion, de l’authenticité, il est friand de ce lien que créent les auteurs inspirants avec leur lectorat.
Or, à chercher à faire toujours mieux, on peut perdre cette spontanéité, ce naturel imparfait qui rend votre livre si proche de ce que vous êtes en réalité.
N’oubliez pas que votre lecteur ne cherche pas la perfection, il veut juste qu’on l’aide à trouver une solution à son problème, il veut qu’on l’éclaire, qu’on l’inspire, qu’on l’incite à l’action.
Alors comment concrètement agir pour lutter contre ce perfectionnisme aigu ?
La solution consiste à se fixer un cadre.
J’insiste régulièrement sur la nécessité de fixer une date butoir. Logiquement, il faut faire un retroplanning, avec des « compartiments » qui correspondent aux différentes phases de votre projet. Et dites-vous que vous ne devez jamais dépasser les délais dévolus à chacun de ces compartiments.
Par exemple, vous avez décidé que votre premier jet serait écrit en 3 mois. Et qu’après vous consacrerez un mois à l’édition c’est-à-dire à la relecture et à la réécriture.
Ok, très bien, tenez-vous strictement à ces dates. Sans déborder.
Autre tactique : vous pouvez décider, après la phase d’écriture (1er jet), que vous ne ferez qu’une seule correction, en fonction des retours de vos bêta-lecteurs. Une seule.
Vous pouvez également réduire ce nombre de correcteurs, afin de limiter les modifications de votre texte.
En fait c’est à vous de définir ce qui vous convient le mieux en matière de « cadre », l’important étant de rester rigoureux quant au respect des règles que vous vous êtes fixées.
Pour finir, voici mon conseil : autorisez-vous à être imparfait.e.
Donnez-vous la permission d’évoluer, de progresser.
Dites-vous que vous pourrez toujours retoucher votre livre, notamment si vous l’autoéditez sur Amazon. Vous pouvez à tout moment reprendre et modifier le fichier original, donc, si au bout de plusieurs mois vous souhaitez apporter des éléments supplémentaires, c’est complètement possible.
Allez, un dernier conseil : arrêtez de vous placer de votre point de vue en pointant vos imperfections. Mettez-vous à la place du lecteur et pensez que lui sera sensible à votre message et à ce que vous allez lui apporter. Il ne vous tiendra pas rigueur si vous avez employé un mot à la place d’un autre ou si un de vos paragraphes est disproportionné. Du moment qu’il comprend ce que vous dites, qu’il est inspiré et que votre livre lui apporte un mieux-être, une vision éclairée, ou un moyen de passer à l’action, il sera comblé.
Respirez, lâchez prise et tout va bien se passer !
N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous êtes un.e perfectionniste invétéré.e et, si vous avez besoin d’aide au démarrage ou tout au long de votre projet d’écriture, venez échanger avec moi lors d’une séance découverte, afin de voir ce qu’on peut faire ensemble.
C’est gratuit et sans engagement !
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